Trahison du gouvernement envers les travailleurs sans-papiers du Béguinage

Les nouvelles qui nous parviennent concernant les travailleurs sans-papiers du Béguinage sont révoltantes ! L’Etat nous a menti.

Après des mois d’occupation de l’Eglise et des université, d’un mouvement pacifique avec un large soutien de la société civile et des syndicats, l’Etat avait conclu un accord pour sortir de la crise : des obstacle administratifs allaient tomber, les dossiers seraient analysés rapidement, et des « lignes de conduite » avaient été éclaircies concernant la politique de prise de décision de l’Office des Etrangers dans les dossiers de régularisation. Les sans-papiers, les avocats et les soutiens ont travaillé dur pour introduire des dossiers individuels en béton.

Les facilités administratives et la rapidité, on ne les a pas vues. Et aujourd’hui les premiers résultats tombent et nous glacent le sang. Exemples :

– Un homme de 38 ans, en Belgique depuis 11 ans, ayant de la famille en Belgique, qui parle français, néerlandais et anglais, qui travaille, ayant des compétences en communication digitale : NEGATIF.

– Un homme de 29 ans, arrivé légalement à l’âge de 17 ans pour rejoindre ses sœurs belges, qui travaille, parfaitement intégré avec formations et bénévolat : NEGATIF.

– Une femme en Belgique depuis 6 ans qui a quitté le pays à cause d’un mariage forcé : NEGATIF.

– Un homme de 30 ans, arrivé légalement et ayant travaillé des années dans le secteur des soins, diplômé en sciences, avec promesses d’embauche de ses anciens employeurs : NEGATIF.

– Une femme de 40 ans, arrivée il y a 12 ans, travail et promesses d’embauche, famille belge, bénévolat, intégration et ancrage durable : NEGATIF.

L’Etat n’a pas seulement menti. Il continue d’agir dans l’opacité la plus totale et il veut se montrer encore plus sévère que d’habitude. S’agit-il d’une vengeance à l’encontre d’un mouvement qui aurait trop fait bouger les lignes ? Il est grand temps que la loi impose au gouvernement des critères clairs de régularisation plutôt que de le laisser agir de manière arbitraire.

Les travailleurs sans-papiers ont déjà décidé qu’ils ne peuvent pas laisser faire ça. Ils vont devoir remettre leur vie entre parenthèse pour recommencer la lutte. Une action se prépare mercredi matin. Les infos suivront.

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