Pour la journée internationale des #réfugiés, notre groupe amitiesansfrontieres a organisé une action symbolique à la Bourse.

Alors que cette semaine notre pays a décidé d’envoyer d’autres Avions de Chasse  au moyen-orient, l’accueil des gens fuyant la guerre n’est pas encore « déconfiné » : l’office des étrangers n’accepte plus que des rendez-vous pris par internet pour les demandes d’asile. Le résultat, c’est que des demandeurs restent sur le carreau pendant plusieurs semaines, sans pouvoir s’enregistrer et commencer le long et incertain processus de l’asile, sans nourriture ni hébergement. Il y a pourtant des obligations internationales… Encore une fois, pour tous les publics précaires, heureusement que la solidarité citoyenne et le tissu associatif sont là pour faire le boulot de l’Etat.

Sur les plus de 5 000 mineurs seuls coincés dans les camps grecs depuis de nombreux mois, dans des conditions inhumaines et insalubres, la Belgique a fini par s’engager à en accueillir 18… Il est temps de mettre en place un véritable plan de répartition solidaire au niveau européen. La Grèce et l’Italie ne peuvent pas être les seules garantes du droit au refuge. 

Cette semaine des vies ont encore été perdues en Méditerranée. En mars 2020, la barre tragique des 20 000 morts en Méditerranée depuis 2014 a été franchie. Plutôt que dépenser des milliards à militariser la Méditerranée et à soutenir les esclavagistes libyens, l’Europe ferait mieux de garantir le droit d’asile via des voies sures et légales.

En Belgique, 100 000 travailleur·euses sans-papiers luttent pour pouvoir sortir de l’exploitation, contribuer à la sécurité sociale et arrêter d’être utilisé·es comme arme de dumping social. Des papiers et des droits égaux pour tout·e·s, c’est une vraie question d’intérêt général.

 En cette période de violente crise économique et d’attaques à venir contre notre pouvoir d’achat, nos services publics et nos droits, restons unis et solidaires, ne nous laissons pas diviser par ceux qui espèrent tirer profit de la crise.