Participons à la manifestation contre le rascisme le 24 mars !

Le groupe Amitié Sans Frontières vous invite à la manifestation nationale contre le racisme dimanche le 24 mars. Rendez-vous avec nous à 13h45 en bas des escaliers de la gare du Nord à Bruxelles. Nous défilerons avec notre célèbre banderole « We are not Dangerous, we are in danger ». Partagé l’event facebook: https://www.facebook.com/events/

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N’hésitez pas à contribuer à la mobilisation, en invitant vos amis et en partageant l’évènement : https://www.facebook.com/events/581620248967690/

La manifestation est organisée par la Plateforme 2103 : www.platform2103.be/fr :::

Des organisations de terrain se réunissent en vue du 21 mars, Journée Internationale contre le Racisme et la Discrimination. A l’occasion d’une manifestation nationale le 24 mars 2019 à Bruxelles, nous voulons montrer que nous ne nous laissons pas diviser par le racisme et les mesures discriminatoires et que nous continuons à nous battre pour une société où chacun est traité de manière égale. Ce jour-là, nous célébrons la mémoire des victimes de la haine et de la terreur, à Bruxelles et ailleurs. La terreur veut élever des murs, diviser la société en « nous » contre « eux ». Nous ne le laisserons pas faire. Le discours dominant et la politique montent les personnes et les communautés les unes contre les autres. On essaie de nous faire croire que les minorités, les réfugiés et les migrants sont la cause des politiques d’austérité. Au lieu de partager équitablement le travail et les ressources, les droits sociaux sont vidés de leur substance et détruits. Les responsables de tout cela sont intouchables.
Entretemps, le racisme et la discrimination ont un impact destructeur sur la vie d’un nombre croissant de personnes et donc de notre société dans son ensemble. Les réfugiés sont mal accueillis. Nous plaçons des enfants dans des centres fermés et renvoyons des personnes dans des pays où ils risquent des mauvais traitements. Et quant aux migrants établis ici depuis longtemps, la Belgique est tout sauf la terre promise. Dans une Belgique « riche », c’est un scandale que 15% de la population vivent sous le seuil de pauvreté, et ce chiffre atteint même 50% chez les Belges marocains. Parmi les pays de l’UE et de l’OCDE, la Belgique est en bas de la liste pour ce qui est de l’égalité d’accès des minorités ethnoculturelles au marché du travail. Dans aucun autre pays de l’UE, le système d’enseignement ne conforte autant les inégalités existantes. Environ 55% des Belges d’origine émigrée à la recherche d’un emploi n’ont eu en une année aucune occasion de se présenter pour un poste alors que 50% des Belges de souche trouvent du travail après 6 mois. Une discrimination structurelle est présente sur le marché du logement, dans l’enseignement, dans les services publics. Travailler et étudier pour un avenir meilleur ? Pas en tant que migrant en Belgique.
Le gouvernement belge pratique une politique de diviser pour régner pour poursuivre la destruction de nos droits sociaux. Nous trouvons cela inadmissible. C’est pourquoi la plateforme met en avant six exigences concrètes.

 

Nous sommes à un moment charnière. Nos préoccupations en matière de migration et de diversité ne se traduisent pas par une politique positive. L’idéologie raciste gagne du terrain en Europe et certainement dans notre pays. Nous sommes toutefois nombreux à vouloir emprunter une autre direction. Nous voulons une autre approche. Nous voulons une société chaleureuse et accueillante fondée sur la solidarité, les droits de l’homme et une vie décente pour tous, indépendamment de la durée de séjour dans notre pays, du nom ou de l’origine d’une personne ou encore de l’épaisseur de son portefeuille. Les traitements inégaux doivent cesser. Il faut arrêter de monter les uns contre les autres. Une Belgique sociale est une Belgique sans racisme, une Europe sociale est une Europe sans racisme. C’est pourquoi nous avons choisi de descendre dans la rue pour défendre nos revendications.​ (Version finale mercredi 16 janvier 2019)​

 

  1. Aucun autre pays européen n’atteint un aussi mauvais score que la Belgique en ce qui concerne l’inégalité d’accès au marché du travail, au marché du logement et à l’enseignement pour des personnes issues de l’immigration. Une médiation s’impose, mais aussi de l’action positive, de meilleures inspections, avec des tests pratiques proactifs et des sanctions en cas de traitement injuste.
  2. Un accueil chaleureux et de qualité des réfugiés dans le respect des droits de l’homme. Pas de centres fermés. Nous défendons l’intégration, la régularisation sur la base des critères et l’égalité de traitement social pour les primo-arrivants et les sans-papiers. Stop à la répression à l’égard des citoyens et mouvements solidaires. Pas de conclusion d’accords avec d’autres pays visant à arrêter les migrations.
  3. Notre constitution garantit la liberté de conception philosophique. La discrimination reposant sur des signes de convictions philosophique est interdite par la loi. Nous dénonçons les interdictions des signes convictionnels qui empêchent un accès égal aux femmes et aux hommes au marché du travail, à l’enseignement et même aux lieux publics.
  4. Plusieurs articles de la nouvelle loi sur les étrangers sont indignes de notre état de droit. Sur la base de l’article 21 de cette loi, des personnes peuvent ainsi, par exemple, être expulsées du pays sur la base de présomptions (donc sans preuve de culpabilité, sans procès). Cette inégalité de traitement entre les citoyens doit disparaître.
  5. La police doit protéger tout le monde. Une police qui discrimine manque à ce devoir. Il faut intervenir de façon proactive et sanctionner le profilage ethnique.
  6. Le passé colonial de l’Europe exerce toujours une influence négative sur notre perception, notre pensée, la politique, l’égalité des chances dans l’enseignement. Cette situation doit s’inverser. La décolonisation a commencé et doit également être appliquée dans les musées, les cursus scolaires, les livres scolaires, les bibliothèques, les rues et les places, les médias…

Enfin, nous demandons que ces six revendications soient reprises dans un plan d’action interfédéral coordonné et ambitieux contre le racisme.

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