L’antiracisme, une lutte qui nous unit

Le racisme progresse partout dans le monde. Chez nous, la N-VA de Bart De Wever et de Theo Francken maquille son discours raciste en un discours sur « l’identité et la sécurité », thème central de sa campagne électorale. Il est temps de se battre contre cette stratégie de division, avec un rendez-vous à ne pas manquer : la manifestation contre le racisme du 24 mars prochain.

Auteur : Luk Vandenhoeck

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Rendez-vous à la gare du nord à 14h !  –   Afspraak voor het Noordstation om 14 uur!

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(Nl beneden)

De récents rapports d’UNIA, le centre interfédéral pour l’égalité des chances, montrent que le racisme structurel est profondément ancré dans notre société. En 2014, le taux d’emploi des personnes d’origine belge s’élevait à 73 %, contre 42,5 % pour les personnes d’origine africaine, 44,3 % pour les personnes d’origine maghrébine et 46 % pour les personnes d’origine turque. Parmi les jeunes qui abandonnent leurs études sans décrocher de diplôme, 13% sont d’origine belge contre 45 % chez les jeunes d’origine nord-africaine et turque. Chez les filles, le pourcentage est de 7 % contre 42 %.

Cette situation n’est pas due au hasard. Avec la crise – qui est aussi d’ordre social, démocratique, écologique et économique – le racisme est passé à la vitesse supérieure.

Ainsi, à l’instar de Donald Trump et de Nigel « Brexit » Farage, à son tour la N-VA fait du racisme le fer de lance idéologique de sa propagande. La N-VA et compagnie prônent une vision raciste du monde : les personnes issues de l’immigration sont coupables de tous les maux. Le trafic de drogues ? La faute aux Marocains. Le manque de moyens pour la sécurité sociale ? La faute aux réfugiés. Pas assez de logements sociaux ? La faute aux demandeurs d’asile.

C’est comme cela que le présente la N-VA. La même N-VA qui, avec le reste du gouvernement de droite, détruit nos pensions, coupe dans les budgets de l’accueil des sans-abris et dans les logements sociaux et qui est prête à dépenser 15 milliards d’euros pour acheter des avions de chasse et participer aux guerres de Trump et compagnie. C’est le pickpocket qui crie : « Au voleur ! »

Il s’agit là du traditionnel principe « diviser pour mieux régner », qui sert à occulter le fait que les mesures d’austérité sont appliquées dans l’intérêt des plus riches afin d’assouvir leur soif de profit. Cette même soif de profit qui est à l’origine de la crise.

Lutter pour les droits

Le PTB est le parti de la classe des travailleurs, dont font également partie la grande majorité des personnes issues de l’immigration. Qu’ils soient sans emploi, en situation illégale, objet de dumping social ou travailleurs précaires pour une agence d’intérim ou titres-services, ce sont des travailleurs.

Depuis sa fondation, le PTB a toujours appliqué à la réalité nationale le mot d’ordre marxiste « Prolétaires de tous pays unissez-vous ». Lorsque dans les années 1990, le Vlaams Blok recueille près d’un demi-million de voix, les responsables du parti associés à d’autres organisations antiracistes lancent la pétition Objectif, mouvement pour les droits égaux. Un million de citoyens signent la pétition pour l’acquisition automatique de la nationalité belge pour les personnes qui résident en Belgique sans interruption depuis 5 ans.

Le PTB, les forces progressistes et les organisations du mouvement ouvrier doivent, ensemble, continuer la lutte. Soit nous laissons la N-VA et ses partisans distiller le poison du racisme sur une partie des travailleurs pour monter les gens les uns contre les autres, au profit du 1 %, soit les 99 % – toutes couleurs confondues – décident de s’unir pour défendre nos droits sociaux.

Rejoignez-nous le 24 mars prochain à la manifestation nationale contre le racisme.

Diviser pour régner, stratégie historique déjà dénoncée par Marx

Le « diviser pour régner » est au moins aussi vieux que le capitalisme lui-même. Karl Marx expliquait déjà il y a plus d’un siècle que la propagation du racisme parmi les travailleurs avait pour but de les diviser et de laisser les grandes fortunes tranquille. « L’ouvrier anglais moyen déteste l’ouvrier irlandais en qui il voit un concurrent qui dégrade son niveau de vie. […] Il se berce de préjugés religieux, sociaux et nationaux contre les travailleurs irlandais. […] C’est le secret de l’impuissance de la classe ouvrière anglaise, malgré son organisation. C’est le secret du maintien au pouvoir de la classe capitaliste, et celle-ci en est parfaitement consciente. » Remplacez aujourd’hui « irlandais » par « musulmans » ou « réfugiés ».

 

VERENIGD TEGEN HET RACISME. SAMEN VOOR SOCIALE RECHTEN.

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Laat je stem horen tegen racisme en discriminatie en strijd mee voor een eerlijke en gelijke samenleving!

In ons land blijft racisme anno 2018 nog steeds een harde werkelijkheid. “De tewerkstellingsgraad bij mensen van maghrebijnse of Afrikaanse origine is meer dan 30% lager ligt dan bij mensen van Belgische origine. In de lijst van EU- en OESO-landen hangen we helemaal onderaan wat betreft gelijke toegang van etnisch-culturele minderheden tot de arbeidsmarkt.” Structurele Discriminatie blijft een realiteit; op de huurmarkt, in het onderwijs, in de publieke dienstverlening enz..

Voor die reden roepen we iedereen op om op zaterdag 24 maart samen met de verschillende middenveldorganisaties naar Brussel te komen!

We eisen:

1. Recht voor iedereen op een goed werk en een goed thuis. Stop de discriminatie in de arbeid- en woningmarkt door proactieve praktijktests om discriminatie op te sporen.

2. Humane opvang van mensen op de vlucht. Stop de deals met landen die ondemocratisch zijn. Er moet een degelijke opvang komen gericht op integratie en gelijke sociale behandeling voor nieuwkomers met respect voor de Universele Rechten van de Mens en de Conventies van Genève.

3. Opheffing van het hoofddoekenverbod. Dit vermindert de toegang van veel vrouwen tot werk en opleiding.

4. Afschaffing van het discriminerende artikel 21 van de nieuwe vreemdelingenwet die stelt dat mensen van een andere origine teruggestuurd kunnen worden op basis van een “vermoeden”.

5. Nultolerantie voor geweld en discriminatie door de politie.

6. Dekolonisering van de publieke ruimte en onderwijsprogramma’s. Zowel de publieke ruimte als onze geschiedenisboeken staan nog vol niet—kritische verwijzingen naar de koloniale periode. We willen dat kinderen op school een correcte en kritisch beeldvorming krijgen hierover op school.

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