La Grèce est contrainte d’accueillir seule tous les réfugiés. Le peuple grec qui pourtant souffre déjà énormément continue de se montrer solidaire. Mais l’extrême droite attend au tournant et elle est portée par les politiques d’austérité et les discours censés la justifier.

Au Portugal, des initiatives féministes se créent. L’intégration, ce n’est pas l’assimilation. Et dans une approche féministe universelle, les femmes étrangères doivent être perçues comme des sujets à part entière, et non comme des objets victimes d’une culture oppressante, il faut sortir des schémas paternalistes europeocentrés.

En Espagne, de très nombreuses initiatives locales ont vu le jour pour organiser la solidarité grâce au travail acharné des élus de gauche et des citoyens. L’état répond absent et applique la même politique de pourrissement et de dissuasion que les autres.

En Suède, les municipalités sont confrontées à d’importantes difficultés logistiques et ne sont pas non plus aidées par le gouvernement.

En tant que militants de gauche, nous avons la responsabilité de rester connectés au terrain et aux gens. Il ne faut pas laisser à la droite le langage du pragmatisme. C’est elle qui est irresponsable et qui mène des politiques antisociales et anti-intégration, et ce sont les interventions occidentales qui sont la cause de cette crise humanitaire !